7 October 1843

Ignaz Moscheles’ Matinee

 

Paris: Salle Érard

✗Programme

Piano Fantasy, ReverieMr. MoschelesMoscheles
Etude in F majorMr. MoschelesMoscheles
Etude in B flat majorMr. MoschelesMoscheles
Romance and Brilliant Tarantelle for Piano (Op.101)  Mr. MoschelesMoscheles
Hommage a Händel, Grand Duet for Two PianosMessrs. Halle, MoschelesMoscheles
Free Piano FantasiaMr. Moscheles 
Principal Instrumentalists: Messrs. Halle, Moscheles

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Moscheles: Man hat mir zugesetzt, doch nicht ungehört aus Paris fortzugehen und ich habe mich zu einer Matinée bei Erard entschlossen. [AML II, 106]

Charlotte: Es werden vierhundert Personen dazu geladen. Moscheles spielt viel, den Hörern nicht genug. Immer wieder muss er an’s Klavier, mit stets erneutem Beifall. Dennoch lässt er sich nicht bereden, eine zweite zu geben. [AML II, 106]


Reviews

La France Musicale (October 8, 1843): 330.

*** Moschelès était à Paris la semaine dernière. Ce grand artiste, dont le talent est malheureusement à son déclin, avait réuni mercredi dernier chez M. Erard un grand nombre de pianistes et d’amateurs, pour leur soumettre des œuvres nouvelles de sa composition et les progrès de sa décadence. On a été surpris que M. Moschelès, qui appartient au culte Israélite, eût choisi, pour cette petite féte musicale la laquelle assistait un grand nombre de coreligionnaires, un jour que les juifs consacrent au repos et à l’isolement le plus absolu, le jour de la réconciliation. Mlle Rachel, plus fidèle observatrice des lois de Moïse, s’est abstenue ce jour-lâ de paraitre sur la scène.

Revue et Gazette Musicale de Paris (October 8, 1843): 346-347.

M. MOSCHELÈS A PARIS.

UNE MATINÉE MUSICALE GHEZ M. ÉRARD.

La lutte des partisans du présent et du passé fut, est et sera toujours une question palpitante d’intérêt, comme on dit. L’intérêt matériel est tout à la fois le dieu et le roi de la société actuelle; et c’est avec une ardeur mêlée de naïveté grossière que la jeunesse surtout en suit le culte et en pratique les lois ; elle ne se contente pas de s’emparer du présent, elle cric depuis 1830 : A nous, à nous l’avenir ! Ce sont les divagations littéraires de la fin de la restauration qui nous ont valu cela. On s’est dépêché de démolir l’empire, c’est-à-dire les hommes de cette époque, Chateaubriand, Lemercier, Béranger, David, Gros, Guérin, Cherubini, Méhul, Catel. Tout cela commençait à être diablement rococo, disait-on, et les viveurs de la restauration, les farceurs, auteurs de ces démolitions sont eux-mêmes passés de mode.

M. de Balzac a créé, exalté, divinisé la femme de trente ans, comme on sait, et l’on trouve assez généralement qu’il a bien fait ; mais il lui serait difficile d’en faire autant pour les hommes de cet âge. A cette époque de la vie, l’homme n’a déjà plus la candeur, la franchise de la jeunesse et n’a pas encore la maturité, l’aplomb de l’homme expérimenté ; il croit qu’il faut enlever brutalement toutes les affaires à la pointe de l’épée ; il manque essentiellement de cet entregent, de cette politesse que l’on n’acquiert que par le maniement des affaires. Dans les arts où l’on ne vit que d’enthousiasme et de vanité, ces défauts sont encore plus saillants. Pour beaucoup déjeunes musiciens actuels, par exemple, Viotti et Clémenti sont les chefs d’une école propre mais ennuyeuse, comme Mozart est le premier des compositeurs médiocres ; ce sont des violonistes, des pianistes muscadins, disent-ils, qui n’ont pas remué les populations, et dont les œuvres qui nous en restent ne nous émeuvent point ; on ne trouve pas dans ces écoles un violoniste social, un pianiste humanitaire. Pour les esprits droits, pour les appréciateurs des choses à leur juste valeur, ce n’est pas un grand mal, car si l’on n’y prenait garde le piano finirait par devenir un besoin général, essentiel, comme celui du cigare est indispensable aux progrès de la civilisation et de l’accroissement des produits de l’administration des contributions indirectes. Il est donc utile, nécessaire, urgent de se tenir en garde contre les deux travers de notre époque que l’on pourrait appeler le cigarisme et le pianisme.

L’art de jouer du piano, considéré comme une noble distraction, comme moyen d’accompagnement remplaçant l’orchestre on ne peut mieux, comme organe du compositeur et comme moyen de résumer toutes les œuvres musicales, en manifestant les siennes propres, est un art aussi utile qu’agréable, et c’est ainsi que l’a compris M. Moschelès, arrive récemment à Paris, et qui vient de donner une matinée artistique chez M. Erard.

M. Moschelès est de cette école de Clementi, dont nous venons de parler, de cette belle école continuée par Dusseck, Field, Cramer, Hummel et Kalkbrenner ; il est du nombre de ces pianistes qui s’obstinent à ne point abdiquer l’égalité des sons, le style pur, le phrasé élégant, l’unité de la pensée dans leurs compositions, pour la fougue, les impossibles extensions, la mélodie tourmentée et maladive, et les modulations crues.

M. Moschelès avait convoqué l’élite de la société pianistique de Paris dans la séance qu’il a donnée chez M. Érard ; il a fait entendre plusieurs morceaux de sa composition tout empreints de ce charme et de ce bon style qui caractérisent les œuvres si nombreuses de cet habile pianiste. D’abord une Fantaisie-Rêverie, puis une étude en fa, puis une autre charmante étude en si bémol, espèce de nocturne ravissant de grâce et de mélodie. Il a dit ensuite une étude en caractère de Polacca, travaillée avec autant de science que de goût, et qu’on lui a redemandée. Après cela est venue une charmante Tarentelle, pleine d’entrain, et qu’on croirait avoir été écrite sous le ciel de Naples plutôt qu’au milieu des brouillards des bords de la Tamise.

L’Hommage à Haendel est un grand et beau duo pour le piano à quatre mains, composé par M. Moschelès, et exécuté par lui et M. Halle, l’excellent pianiste que vous savez, avec un ensemble, une plastique grandiose, parfaitement en harmonie avec le génie puissant auquel s’adressait cet hommage. Enfin M. Moschelès, voulant se rappeler à l’auditoire fiançais, par cette faculté qui l’étonna tant lorsque l’habile pianiste vint pour la première fois à Paris, s’est livré à ses improvisations si ingénieusement classiques, qui le montrent sous les plus curieuses faces de son beau talent. Il a été tour à tour sévère, enjoué, classique pur et brillant. Les amateurs de piano espèrent que cette matinée ne sera pas une improvisation passagère, un impromptu musical, un caprice sans lendemain, et que M. Moschelès se fera entendre de nouveau et publiquement. Plusieurs ladies sont capables de faire, comme leur reine, le voyage de France, pour voir et entendre ce roi des pianistes de Londres, dont elles aiment tant à prendre des leçons qu’elles paient, dit-on, si fastueusement.

Henri BLANCHARD.

Le Siècle (October 12, 1843): 1.

Revue de Paris.

….La première matinée musicale de la saison a été donnée par le pianiste Moschelès dans les salons d’Erard.

…Pierre DUNARD

The Morning Post (October 14, 1843): 3.

Moscheles gave a matinée musicale last week in Erard’s Pianoforte Saloon, Paris, which was attended by many of the principal professors and amateurs in that city, who were delighted with the masterly manner in which the distinguished pianist performed several classical compositions by various eminent authors.

The Dublin Evening Mail (October 18, 1843): 3.

LAST WEEK IN PARIS.

….

The first morning concert for the season was given few mornings since by M. Moschelles, the pianist, in the salons of M. Erard. The season may, therefore, said to have commenced, and shall soon see all our celebrated instrumentalists at their posts.

The Musical World, a Weekly Record of Musical Science, Literature, and Intelligence, vol. XVIII (October 19, 1843): 353.

MOSCHELES has given a soirée at Erard’s rooms in Paris, with great success. A duet for two pianos (Homage à Handel), between him and Charles Hallé, was greatly admired.

Der Humorist (October 20, 1843): 843-844.

(Moscheles) war kürzlich in Paris und hat die Elite der dortigen pianistischen Gesellschaft zu einer Matinee geladen, die er im Erardschen Saale gab, und in welcher er mehrere seiner neuesten Kompositionen spielte, die sämmtlich den Stempel der Lieblichkeit und des guten Styles an sich trügen, welche seine Werke auszeichnen. Am meisten entzückte eine „Polacca,“ ein Duo: „Hommage à Haendel“ und seine Improvisation, worin er wirklich klassisch ist.

The Athenæum (October 21, 1843): 946.

M. Moscheles has given a matinée in Paris, with great success: some of his new compositions appear to have been more than usually welcome—a natural rebound in taste, after the long-drawn triumph of the sickly operatic fantasia. But a desire for what is sterling rather than showy in Art is certainly gaining ground in France.

Le Tintamarre critique de la réclame, satire des puffistes, journal d’industrie, de literature, de musique, de theatres et de modes (October 15 to 21, 1843): 6.

On nous assure que le célèbre pianiste Moschelès, s’est fait entendre tout récemment dans les salons d’Erard. Cette brillante séance n’a obtenu qu’un retentissement clandestin.

….JÉRÔME SOLDIÈZE.

Allgemeine Weiner Musik Zeitung (October 24, 1843): 536

(Moscheles) ist von Paris nach London zurückgekehrt, ohne daselbst außer einer Matinée musicale ein Concert veranstaltet zu haben.

Allgemeine musikalische Zeitung (October 25, 1843): 777-778.

Feuilleton

Moscheles gab neulich, bei einem kurzen Aufenthalte in Paris, in Erards Concertsalon eine musikalische Unterhaltung, zu der sich auf blos mündlicher Einladung ein Auditorium von 400 Personen, die Elite der Pariser Künstler und Liebhaber, eingefunden hatte. Cramer, Auber, Meyerbeer, Halevy, Adam, Zimmermann, Regil, von jüngeren ausgezeichneten Musikern St. Heller, Hallé, B. Wolf, A. Kontsky, Rosenhain, Fontana, Frank, M. Alkens, Guttmann, Farine und viele Andere waren gegenwärtig. Moscheles spielte gegen drei Stunden und producirte vieles Neue, noch Ungedruckte seiner Composition, wobei er des grössten Beifalls dieses ausgewählten Publicums sich zu erfreuen hatte. Nach einem längern Aufenthalte in Boulogne sur mer ist er am 14. dieses nach London zurückgekehrt.

Der Ungar. Zeitschriftliches Organ für magyarische Interessen für Kunst, Literatur, Theater und Mode (October 27, 1843): 1139.

Moscheles war in Paris und ließ sich am großen israelitischen Versöhnungsfeste, wo die Rachel, die Judith und andere Schauspielerinnen dieses Glaubens nicht spielten, Mad. Nathan nicht sang, Dem. Maria nicht tanzte, Herr Rosenhain keine Lektionen gab, Herr Schoné nicht plaidirte, Herr Milhaud keine Soirée gab, und sogar Herr Schlesinger seinen Musikladen schloß, im Erard’schen Salon hören.—Man bewunderte Moscheles Talent noch immer, aber es geht schon rasch bergab mit ihm und das gewöhnliche Menschevloos hat auch ihn ereilt:—er muß einer jüngeren Künftlergeneration Platz machen.

Der Andler (October 30, 1843): 1047.

Paris. Die Konzert-Saison, die hier eben so viel Genuß, als Qualen, eben so viele musikalische Leiden als Freuden bringt, hat dieses Mahl ungewöhnlich früh mit einem Borläufer begonnen, der, wie die Schwalbe das Frühjahr, so auch den baldigen Anfang der streichenden, klimpernden, hämmernden, blasenden, singenden und schreienden musikalischen Jahrszeit anzeigte, Moscheles war von London hier und ließ sich im Erard’schen Salon hören. Man bewunderte Moscheles Talent noch immer, aber es geht schon rasch bergab mit ihm und das gewöhnliche Menschenloos hat auch ihn ereilt;—er muß einer jüngeren Künstler-Generation Platz machen.

Wiener Allgemeine Musik Zeitschrift, (November 7, 1843): 564.

Moscheles in Paris.

Moscheles ist in Paris und hat sich bereits in einer Matinée musicale bei Hrn. Erard, in der die ganze Pariser Pianistenelite versammelt war, hören lassen. Er trug mehrere Piecen aus seinen Compositionen vor, die das Gepräge jenes einfachen, lieblichen Styles, wie überhaupt seine Compositionen alle, an sich tragen. Das erste war eine Fantaisie „Rèverie,“ darauf folgte eine Etude, ferner eine andere in Art einer Nocturne, und eine Etude, die einer Polacca ähnelte und wiederholt werden mußte. Nun kam noch eine herrliche Tarentelle, die man eher unter Neapels feurigem Himmel, als unter den Themienebeln geschrieben denken würde. „L’hommage à Händel“ ist ein großes schönes vierhändiges Duo, executirt von ihm und Hrn. Hallé, jenem ausgezeichneten Pianisten, dessen classische Vortragsweise ganz mit dem Geiste jenes berühmten Meisters, dem das Ganze gewidmet ist, im Einklange steht. Endlich wollte Hr. Moscheles die Franzosen auf seine erste Anwesenheit in Paris erinnern, und begann zu improvisiren; in welchem Genre man erst das Vielseitige seines Talentes ganz zu erfassen im Stande ist, bald ernst, bald heiter, bald furchtbar, bald mild, gina er von einem auf das andere über. Es steht zu hoffen, daß diese Matinée keine Improvisation, kein musikalisches Impromptu seyn werde, sondern das Hr. Moscheles sie noch öfter hören lassen werde. R. M.

Neue Zeitschrift für Musik, vol.19, (November 9, 1843): 150-151.

Pariser Musikzustände.

Von Joachim Fels.

Paris bleibt noch immer der momentane oder permanente Hauptfitz aller virtuosischen Notabilitáten. Es drängt sich hier oft auf einen Fleck zusammen, was das musikalische Europa an sogenannten Größen aufzuweisen hat. Noch gestern wurde mir ein Beleg dazu geliefert. Moscheles ließ sich in den Erard’schen Sálen hóren. Zwar sollte dieses nur für gute Freunde und Bekannte geschehen, aber dieser fanden sich so Viele, daß wohl anzunehmen ist, es habe sich manches fremde Element in den Kreis geschlichen. Wo dieses seinen Platz gefunden hatte, unter den Künstlern, Schriftstellern oder Laien, móchte schwer zu bestimmen sein, ich glaube unter allen dreien. Die Erard’schen Sále find überhaupt ganz dazu geeignet, Viel und Vieles aufzunehmen. Die Musik findet sich hier in der Regel in den Instrumenten, die aufgestellt sind. So wie fast in allen Concertsälen in Paris, wird auch hier das Ohr weniger beschäftigt als das Auge. Deshalb sieht man auch so wenig physisch Blinde in den Pariser Concerten. Bei Erard würden jene um so weniger Platz finden, weil dem Auge hier vorzugsweise Nahrung geboten wird, und zwar in den Gemälden und Büsten, welche die Wände schmücken, der Damen nicht zu gedenken, welche man gestern allenfalls in eine Guirlande etwas welken Goldlacks hätte winden können. Wer in ein Pariser Concert gehen will, der vergesse Eins nicht, das von der allerhöchsten Wichtigkeit ist, nämlich die Lorgnette oder den Operngucker. Noch gestern wurde ich daran erinnert. Ich stieß nämlich bei meinem Eintreten in ein Nebencabinet des Saales, in dem sich in der Regel die Künstler vorfinden, auf einen Mann mit einem Ordensbande und das Auge mit einem ungeheuren Operngucker bewaffnet, der einem schönen Gemälde galt. Während des spielte Moscheles eine seiner Compositionen. Moscheles hat die Bahn, welche Hummel als Componist verfolgte, nur unwesentlich verlassen—es ist noch immer dieselbe Behandlung der Themen, dieselbe Durcharbeitung wie früher. Manchmal sind recht hübsche Ideen angeschlagen, die zwar nicht energisch ergreifen, aber doch wohlthuend wirken. Als Spieler knüpfen sich an ihn zu mancherlei Erinnerungen, als daß er nicht ein mehr denn gewöhnliches Interesse hervorrufen sollte. Bei seinem Erscheinen tauchen die verschiedenen Perioden auf, welchen das Clavierspiel unterworfen gewesen ist. Man denkt der guten, alten Zeit, und wundert sich vielleicht auch darüber, daß sie wieder zum Vorschein kommt.

Wenn man heut zu Tage Musik zu hören giebt, so geschieht dieses in einer Art, die ein Genießen höchst selten aufkommen läßt. Die Concertsäle sind mit allen möglichen Elementen angefüllt, nur nicht mit den rein-musikalischen; denn diese sehe ich nicht in der Masse executirter Stücke, nicht in dem Lächeln einer affectirten Intelligenz, in dem verstohlnen Blinzeln der Augen, in den Augen, in den Uh‘s und Ohs oder sonstigen Kunstgriffen der Zuhörer, selbst nicht in der andächtigen Miene des Executanten, welche oft nichts weiter als das mit Fleisch und Knochen überzogene Räderwerk einer Maschine ist, sondern ich sehe das rein-musikalische Element, in dem Wenigen, das geboten wird, in der Stille, welche im Saale herrscht, in der Schmucklosigkeit, mit der die Ceremonie (denn diese bleibt’s ja einmal) aufgeführt wird. Will man sich im Concertsaale ein Rendez-vous geben für Conversation und Musterung der Toilette wie menschlicher Gebrechen und Schönheiten, so mag’s geschehen, aber auch dann mit Wahrheit und ohne Affectation; denn wem auch jenes im Grunde ein natürliches Bedúrfnis der Zeit ist, so sehe ich nicht ein, warum diese sich in den Kauf so kleinlich erweisen will, dort zu lúgen, wo sie dessen durchaus nicht bedarf. Daß man in diesem Leben gegenseitig Comódie spielt, weiß ein Jeder (?), daß man sich die es aber gegenseitig zu verhehlen sucht, ist, gering gesagt, lächerlich. Daher konnte ich mich gestern auch nicht eines Lächelns erwehren, als ich dem geschäftigen Treiben zusah, mit dem Moscheles umgeben wurde, und welchem weder dieser, noch Spontini, Meyerbeer und Auber, die ebenfalls anwesend waren, entgehen konnten. Nur der alte, joviale Habeneck, den ich im großen Saale antraf, schien davon ausgeschloffen zu sein. Sonderbar! Da wurde geplaudert, gelacht, becomplimentirt, und sich noch obendrein seines Daseins gefreut. Eine beneidenswerthe Freude! vorzüglich wenn sie sich auf den Wellen einer so traulich dahinfließenden Musik wie der von Moscheles schaukeln kann. Uebrigens mußte diese Freude in den Wellen untergehen, denn ein Clavierstúck nach dem andern anzuhóren, selbst von einem so túchtigen Meister wie Moscheles, wird gar bald langweilig. Ich hab’s oft gesagt, daß man zu viel Musik macht, ich kann’s heute noch einmal sagen. Ein Satz aus einer Beethoven’schen Symphonie allein gehórt, macht oft gróßeren Eindruck, als die Execution des ganzen Werkes. Auf jeden Fall wird er besser wirken, als führte man zwei Symphonieen hinter einander auf. Uebrigens wurde Moscheles einmal unterstützt, und zwar in einem Duo für zwei Pianoforte, das er in Gemeinschaft mit Hrn. Halle executirte, einem jungen Pianisten, der Altes und Neues mit Intelligenz vortrágt, und namentlich fúr jenes zurechnungsfähig ist. Zum Schluffe hórten wir noch eine Improvisation.

Allgemeine musikalische Zeitung (November 22, 1843): 844-846.

Paris. Ein französisches Blatt enthält den folgen den Artikel, die im Feuilleton des 43. Stücks dieser Zeitung erwähnte musikalische Unterhaltung betreffend, welche Moscheles vor Kurzem in Paris vor einem Auditorium von Künstlern und Kunstfreunden im Erard’schen Saale veranstaltete. Moscheles hat nach dieser Unterhaltung kein öffentliches Concert gegeben, hat auch nicht die Absicht gehabt, ein solches in Paris zu geben, er war in Frankreich auf einer Erholungsreise begriffen.

Feuilleton du Messager du 9. Oct. 1843. Moscheles ist vor Kurzem hier angelangt. Es ist gegen zwanzig Jahre, dass Moscheles für den ersten Pianisten der elt galt. Eines Tages, inmitten seines Ruhmes, zog er sich zurück. Er kam nach England, wohin sein Ruf ihm vorangegangen war. Dort ward Moscheles ein Löwe in aller Energie des englischen Ausdrucks. Liszt, Thalberg, Chopin besuchten London auf ihrer künstlerischen Pilgrimschaft; London schenkte ihnen Beifall, aber liess sie weiter ziehen und bewahrte seinen Moscheles mit heiligender Verehrung. Paris empfing indessen von Jahr zu Jahr die Etüden des berühmten Componisten und zählte ihn unter die Künstler ersten Rages. Moscheles ist nun hier, hat aber noch kein öffentliches Concert gegeben. Er fürchtet vielleicht für seinen alten Ruhm. Zwanzig Jahre! es ist eine ganze Generation, welche in der Kunstwelt vorübergegangen ist. Der Künstler, welcher nach zwanzig Jahren wiederkehrt, erstaunt fast, seine Zeit überlebt zu haben. Die ihn jung gekannt, sind vor ihm alt geworden. Die ihm den Beifall schenkten, sind in das Geschäftsleben übergegangen, die Geschäfte haben sie in Beschlag genommen, den Freuden der Kunst entzogen. Die Knaben sind Männer geworden, sind an die Stellen der Väter getreten. Sie sind jetzt das Publicum. Sie bestimmen den Zeitgeschmack und die Mode.—Was ist jetzt Geschmack, was ist Mode?—Darüber beunruhigt man sich und fragt sich selbst, ob es nicht besser sei, den erlangten Namen zu bewahren im legalen Andenken, als seine Titel und Würden einer neuen Revision zu unter werfen und seinen alten Ruhm den neuen Ansichten Preis zu geben.

Kann man demnach bei allem Bewusstsein des Verdienstes dennoch Grund haben, das blinde Urtheil der Menge nicht herausfordern zu wollen, so ist deshalb noch keiner vorhanden, dem verständigen ebenbürtiger Genossen auszuweichen. Moscheles hat von einem Auditorium solcher Auserwählten gehört sein wollen. Eines Morgens hat Alles, was Paris von Musikern, von Pianisten, von ausgezeichneten Dilettanten in sich fasst, Ein tritt in den Salon d’Erard gefunden. Es war kein Concert, es war keine Matinée musicale. Einige Bänke um das Piano gestellt, erwarteten eine kleine Zahl von Zuhörern. Für die, welche nach und nach in zunehmen der Zahl sich einfanden, brachte der Diener Sessel hinzu, der Pianist lässt sich vor dem prachtvollen Instrument nieder; seine Finger gleiten über die Tasten. Es gab eine tiefe Stille, man empfand ein eigenes gegenseitiges Misstrauen zwischen dem Künstler und dem Auditorium—sie beobachteten sich—der Künstler lauschte der Aufmerksamkeit seiner Zuhörer, diese erforschten in’s Kleinste Spiel und Composition des Künstlers. Indessen wurde nach und nach die Aufmerksamkeit weniger gespannt, sie ging zu einem lebendigen Interesse über; nun erscholl der Beifall. Der einschmeichelnde Reiz einer zarten Ausführung hatte sich den Weg durch das Ohr zum Herzen gebahnt.

Moscheles gewinnt die Hörer hauptsächlich durch die vollendete Meisterschaft und die Grazie seiner Detailausführung. Sein Instrument ist kein Orchester, er lässt nicht die ganze Kraft gelten, welche dieser harmonie volle Bau in sich schliesst. Seine Hand gleitet mit Leichtigkeit darüber hin und streut eine unendliche Saat geflügelter Töne aus. Bei ihm singt das Instrument mehr als dass es die Symphonie nachahme; es zwitschert (gazouille) noch mehr als es singt. Diese Leichtigkeit der Behandlung schliesst aber bei Moscheles weder die Präcision noch die Kraft aus. Er hat es bewiesen in dem Musikstück „Homage à Händel“ für zwei Piano’s, welches er mit Hallé hören liess, dessen energischer Rhythmus das ganze Auditorium begeisterte. Er hat es ferner dargethan in den Capricen, in der freien Phantasie, womit er diese höchst interessante Sitzung beschlossen hat. Der berühmte Künstler darf sich jetzt sagen, dass es ihm zum zweiten Male gelungen ist, seinen Ruhm zu erringen. In der Meinung der Künstler war er der vollende Pianist geblieben. Noch ein Concert, aber nun ein öffentliches, und er ist auch für die Menge, welche den Ruhm nicht bestimmt, aber ihn verbreitet, wieder geworden, was er einer früheren Zeit war: ein hell glänzender Name, ein Künstler ersten Ranges—Moscheles endlich in seiner wiedergeborenen Berühmtheit.